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Auteur/autrice : Patrick O'Mara

Une nouvelle étude montre une association entre la consommation de lait et un risque plus élevé de cancer du sein

Une récente étude américaine montre que les femmes qui consomment aussi peu qu’une tasse de lait de vache par jour, c’est-à-dire 250 ml, pourraient augmenter leur risque d’être atteintes du cancer du sein, et ce, à raison de 50 %. Cette étude menée par Knutsen et coll. a été effectuée dans le cadre de la recherche Adventist Health Study-2, une vaste étude basée sur la population d’adventistes des États-Unis et du Canada. L’étude évaluait la relation entre les risques de cancer du sein et la consommation de boisson de soja, d’autres produits de soja, de lait et d’autres produits laitiers.

Cette étude a suivi près de 53 000 femmes membres de l’Église adventiste du septième jour durant près de 8 ans. Les auteurs en sont arrivés à la conclusion que les risques de cancer du sein augmentaient parallèlement à la consommation de lait, peu importe sa teneur en matière grasse. Aucune corrélation nette entre la consommation de produits de soja et le cancer du sein n’a été établie.

Il est à noter que cette étude a suivi une méthode d’observation. Dans une étude par observation, les chercheurs examinent l’effet d’un facteur de risque (p. ex. le soja et les produits laitiers) sur les résultats de santé (p. ex. le cancer du sein) au fil du temps. Bien que ce type d’étude puisse montrer un lien (corrélation ou association) entre un facteur de risque et un résultat, il ne peut pas établir que le facteur de risque a CAUSÉ le résultat de santé. Dans cette étude, l’apport alimentaire en soja et en produits laitiers était autodéclaré, ce qui laisse place aux erreurs et aux omissions. En outre, l’alimentation a été mesurée une seule fois, au début de l’étude, de sorte que d’éventuels changements dans l’alimentation au cours des huit années de l’étude n’ont pas été pris en considération. L’étude ne tient pas non plus compte d’autres facteurs de risque ayant pu influencer les résultats, comme la qualité de l’alimentation (l’apport en fruits et en légumes n’a pas été mesuré); le niveau d’activité physique et l’intensité de celle-ci; la quantité d’alcool consommée; la quantité de tabac fumée. De plus, l’alimentation des adventistes pourrait différer considérablement de celle de l’ensemble de la population, étant donné que de nombreux adventistes ont une alimentation à base de plantes qui exclut les aliments transformés, l’alcool et la caféine, c’est pourquoi il est difficile de déterminer si les résultats mesurés peuvent être étendus à la population générale.

Les auteurs font remarquer que le lait a beaucoup de qualités nutritives et indiquent qu’une recherche plus poussée serait nécessaire pour déterminer s’il existe un lien de causalité entre la consommation de produits laitiers ou d’autres facteurs non identifiés étroitement liés et les risques de cancer du sein. D’ici là, une alimentation équilibrée et variée incluant des sources de calcium ainsi qu’une activité physique régulière, sans tabagisme ni excès d’alcool, constituent un mode de vie sain.

Ostéoporose Canada recommande aux hommes et aux femmes de plus de 50 ans de consommer de 1 000 à 1 200 mg de calcium provenant de toutes les sources (alimentation et suppléments combinés). Des renseignements sur le calcium de source non laitière sont fournis dans le calculateur de calcium sur le site Web d’Ostéoporose Canada.

https://osteoporosis.ca/bone-health-osteoporosis/calcium-calculator/#page-1

1. Dairy, soy, and risk of breast cancer: those confounded milks. Fraser GE, Jaceldo-Siegl K, Orlich M, Mashchak A, Sirirat R, Knutsen S. Int J Epidemiol. 2020 Feb 25. pii: dyaa007. doi: 10.1093/ije/dyaa007.

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Risque accru de fracture vertébrale après l’arrêt de denosumab

Ostéoporose Canada conseille aux personnes qui prennent le denosumab de discuter de leur traitement avec leur médecin avant de l’interrompre ou de sauter une injection prévue.

Le denosumab (Prolia) a fait ses preuves dans la réduction du risque de fracture chez les femmes postménopausées et les hommes de 50 ans et plus atteints d’ostéoporose. Ce médicament a également été approuvé pour le traitement de la perte osseuse induite par les stéroïdes.

Les participants à l’étude FREEDOM, laquelle comparait le denosumab à un placebo, ont fait l’objet d’un suivi. Les personnes qui ont cessé le denosumab ont présenté une réduction subséquente de la densité minérale osseuse (DMO) et une augmentation du risque de fracture (Bone, JCEM 2011).

L’analyse des données de l’étude FREEDOM et de l’essai de prolongation du denosumab sur une période allant jusqu’à 10 ans a confirmé l’augmentation de la perte osseuse après l’arrêt du denosumab, le taux de cette perte, mesurée par les marqueurs du renouvellement osseux, augmentant 3 mois après l’omission d’une injection prévue. La DMO est revenue au niveau de base 12 mois après l’omission d’une injection prévue de denosumab (Cummings et coll., JBMR 2017).

Les personnes qui avaient cessé leur traitement après avoir reçu 2 doses ou plus de denosumab ou du placebo tout en demeurant dans l’étude au moins 7 mois après la dernière dose ont été examinées. Chez les 1 001 patients qui ont cessé le denosumab, le taux de fractures de la colonne vertébrale est passé de 1,2 pour 100 patients-années (pendant le traitement) à 7,1 pour 100 patients-années, un taux comparable à celui du groupe placebo. Les multiples fractures vertébrales (>1) semblaient plus fréquentes dans le groupe ayant arrêté le denosumab que dans le groupe ayant cessé le placebo (3,4 % contre 2,2 %). Le risque de multiples fractures vertébrales (> 1) après l’arrêt du denosumab était plus élevé chez les personnes ayant déjà subi une fracture de la colonne vertébrale et chez celles présentant une perte osseuse rapide. Le taux de fractures non vertébrales des patients ayant cessé le denosumab et celui des patients ayant abandonné le placebo étaient comparables (2,8 % et 3,8 % respectivement) (Cummings et al., JBMR 2017).

En raison des risques de perte de DMO et de fractures vertébrales liées à l’arrêt du traitement par le denosumab, il faut veiller à ne pas manquer les injections prévues de ce médicament une fois le traitement amorcé. Les patients doivent être informés du risque accru de perte osseuse et de fracture vertébrale lorsque le traitement est interrompu. Si l’administration du denosumab doit cesser, un autre médicament doit être donné pour traiter l’ostéoporose et ainsi prévenir la perte osseuse accélérée et le risque de fracture (Symonds et Kline, CMAJ avril 2018).

Ostéoporose Canada conseille aux personnes qui prennent le denosumab de discuter de leur traitement avec leur médecin avant de l’interrompre ou de sauter une injection prévue.

  1. Bone HG et al JCEM 2011:96:972-980
  2. Cummings et al JBMR vol 33, No2, Feb 2018 pp 190-198
  3. Symonds C, Kline G CMAJ 2018 April 23:190 pp E485-486

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La vitamine D et ses effets sur les fractures, les chutes et la densité minérale osseuse (DMO)

La prise de position globale d’Ostéoporose Canada en réponse à cette étude:

Cette étude ne portait pas spécifiquement sur les besoins en vitamine D des personnes atteintes d’ostéoporose, celles qui présentent des facteurs de risque de fractures ostéoporotiques ou celles qui présentent des facteurs de risque de carence en vitamine D. La vitamine D est nécessaire pour que l’intestin absorbe le calcium de façon optimale et elle joue un rôle important dans l’équilibre calcique et la minéralisation osseuse. Ostéoporose Canada recommande que les personnes atteintes d’ostéoporose ou présentant des facteurs de risque de fractures reçoivent une quantité adéquate de vitamine D, telle que recommandée à raison de 800 à 2 000 UI par jour.

Un article traitant de l’effet de la supplémentation en vitamine D sur les fractures, les chutes et la densité minérale osseuse (DMO) a récemment été publié dans le journal Lancet Diabetes Endocrinology par Bolland et ses collègues (4 octobre 2018). Cette recherche a consisté à examiner la documentation disponible dans le cadre d’un examen systématique et d’une métaanalyse. Un examen systématique est une méthode de recherche utilisée pour répertorier et synthétiser toutes les données probantes relatives à un sujet précis. Une méta-analyse utilise des outils statistiques pour combiner les données des études incluses dans l’examen afin d’obtenir un résultat global. Au cours du processus d’examen systématique, il est important que les chercheurs regroupent des études qui sont semblables sur les plans clinique et statistique. Cette recherche résume et regroupe les résultats de 81 essais contrôlés randomisés, auxquels ont participé plus de 50 000 personnes.

Parmi les 81 études analysées, quelques caractéristiques s’avèrent dignes de mention. Par exemple, la majorité des études ont été menées auprès de femmes de 65 ans et plus vivant dans la collectivité, et la seule « intervention » était un apport en vitamine D à des doses supérieures à 800 UI/jour. Il y avait aussi des études sur l’administration de doses plus élevées de vitamine D par rapport à des doses plus faibles, ainsi que des études portant sur le calcium et la vitamine D administrés ensemble. Les études de l’examen étaient fondées sur le fait que les participants devaient avoir pris de la vitamine D pendant un an ou moins. L’objectif principal de l’examen systématique était d’examiner l’effet de la vitamine D sur les fractures et les chutes. Toutefois, on y a également résumé l’effet de la vitamine D sur le changement de la densité minérale osseuse [du début de l’étude (base de référence) à l’évaluation finale] (1).

À la lumière des résultats de la méta-analyse, les auteurs ont rapporté que la supplémentation en vitamine D n’avait aucun effet sur le risque de fractures ou de chutes et qu’il n’y avait aucun effet significatif sur la densité minérale osseuse des participants. Les auteurs ont également conclu qu’il n’y avait aucune différence entre les effets de fortes ou de faibles doses de vitamine D (1) parmi ces résultats cliniques.

Plusieurs facteurs doivent être pris en considération dans l’analyse de ces résultats. Premièrement, dans plus de la moitié des études, les participants présentaient un taux de base de vitamine D (25OHD – l’analyse utilisée pour mesurer les taux de vitamine D dans le sang) de moins de 50 nmol/L (un seuil considéré par plusieurs (2) comme indiquant un faible taux de vitamine D). Presque tous les participants avaient un taux de base de 25OHD inférieur à 75 nmol/L, ce qui est considéré comme un taux adéquat. Seuls quatre essais (6 %) ont porté sur des personnes présentant une carence en vitamine D (<25OHD <25 nmol/L), chez qui la supplémentation en vitamine D peut donner des résultats différents. De plus, il peut y avoir des différences individuelles dans la façon dont le taux de vitamine D de l’organisme réagit à l’administration d’une dose fixe de vitamine D. La plupart des études utilisaient 1 000 UI ou moins par jour, donc les taux de 25OHD après le traitement (utilisé comme intervention) n’étaient peut-être pas assez élevés pour faire une différence dans les résultats cliniques étudiés (les fractures et les chutes).

Deuxièmement, la conclusion selon laquelle la vitamine D ne peut à elle seule (sans calcium) prévenir les fractures, les chutes ou améliorer la densité minérale osseuse est conforme aux résultats d’autres études. Cependant, un examen des essais portant à la fois sur le calcium et la vitamine D chez des personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée a démontré des bienfaits (3), mais la méta-analyse actuelle de Bolland et ses collègues ne comprenait que 20 essais (25 %) qui comparaient la prise de vitamine D avec du calcium par rapport au calcium seul. Ils n’ont pas inclus non plus les études qui comparaient la vitamine D utilisée en association avec du calcium par rapport à une absence de traitement.

Troisièmement, bien que la principale force de cette recherche réside dans le grand nombre d’études incluses dans l’analyse, il est important de reconnaître ses limites potentielles. Par exemple, il existait des variantes dans la méta-analyse entre les participants aux différentes études, les conceptions et les résultats des études. Il est important de noter que cette étude n’a pas porté spécifiquement sur les besoins en vitamine D des personnes atteintes d’ostéoporose, celles qui présentent des facteurs de risque de fractures à faible traumatisme ou celles qui présentent des facteurs de risque de carence en vitamine D. Bien que cet examen systématique suggère qu’une supplémentation systématique en vitamine D, en particulier une dose élevée de vitamine D, n’est peut-être pas nécessaire chez les personnes en bonne santé dans la population générale, ces résultats ne peuvent être appliqués aux personnes atteintes d’ostéoporose ou à celles présentant des facteurs de risque de fractures ou de carence en vitamine D.

Quatrièmement, il faut souligner que les chutes ont de nombreuses causes. Même les programmes d’exercices visant spécifiquement la prévention des chutes ne sont pas toujours efficaces, et les bienfaits relatifs de toute intervention sur les chutes sont personnels.

Il est important de se rappeler que la vitamine D est nécessaire pour que l’intestin absorbe le calcium de façon optimale, et qu’elle joue un rôle important dans l’équilibre calcique et la minéralisation osseuse. Une carence en vitamine D peut entraîner une mauvaise minéralisation osseuse ainsi qu’une perte osseuse due à une hausse du taux d’hormone parathyroïdienne.

Ostéoporose Canada recommande que les personnes atteintes d’ostéoporose ou présentant des facteurs de risque de fractures reçoivent une quantité adéquate de vitamine D, telle que recommandée à raison de 800 à 2 000 UI par jour (4); toutefois, l’administration de vitamine D peut nécessiter un ajustement afin d’atteindre le niveau adéquat de 25OHD nécessaire pour une homéostase optimale du calcium. D’autres études sont nécessaires pour clarifier le niveau optimal de 25OHD pour les personnes atteintes d’ostéoporose ou présentant des facteurs de risque de fracture. La supplémentation en vitamine D à fortes doses devrait être évitée en raison de préjudices potentiels (5). De vastes essais randomisés sont actuellement en cours pour aider à répondre aux questions sur les effets de la supplémentation en vitamine D sur d’autres aspects de la santé (6).

Des médicaments appropriés contre l’ostéoporose peuvent être nécessaires pour les personnes à risque élevé de fracture. Il est important de noter que les essais cliniques démontrant l’efficacité des médicaments contre l’ostéoporose ont tous inclus la vitamine D et le calcium dans le régime thérapeutique.

Références

1. Bolland et al. Lancet Diabetes Endocrinol Oct 2018

2. Evaluation, Treatment, and Prevention of Vitamin D Deficiency: an Endocrine Society Clinical Practice Guideline. Michael F. Holick et al. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2011 96 (7): 1911-1930.

3. Papaioannou et al. CMAJ 2015 187: 1-11.

4. Vitamin D in adult health and disease: a review and guideline statement from Osteoporosis Canada by David A. Hanley MD et al CMAJ 2010

5. Smith et al. 2017 J Steroid Biochem Mol Biol173:317-22

6. Pradhan AD, Manson JE Update on the Vitamin D and OmegA-3 trial (VITAL). Study J Steroid Biochem Mol Biol. 2016 Jan;155(Pt B):252-6.

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OSTÉOPOROSE CANADA APPLAUDIT À L’ENGAGEMENT DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL D’APPUYER LA SANTÉ DES CANADIENS

En tant que membre de la Coalition canadienne des organismes de bienfaisance en santé, notre organisme, Ostéoporose Canada est ravie de voir le soutien fédéral à l’établissement de l’Agence canadienne des médicaments qui veillera à la mise sur pied d’un nouveau formulaire national des médicaments d’ordonnance et qui offrira un soutien additionnel aux Canadiens vivant avec une maladie rare. Nous sommes impatients d’intégrer la perspective des patients et des organismes de bienfaisance dans la mise en œuvre des investissements promis par le gouvernement du Canada.

Premier audit national de FLS

Les résultats du premier audit national de FLS mené par Ostéoporose Canada démontrent que les services de liaison pour fractures (Fracture Liaison Service – FLS) canadiens ont un impact positif sur la vie des patients souffrant de fractures de fragilité. Les résultats prometteurs publiés en septembre 2018 sont intégrés dans le « Rapport sur le premier audit national de FLS ». Celui-ci fournit un aperçu des résultats de l’audit pour la cohorte de patients inscrits dans les FLS canadiens entre le 1er avril et le 30 septembre 2017.

L’immense écart thérapeutique post-fracture a été clairement démontré dans de nombreuses régions canadiennes. Sans FLS, moins de 25 % des patients présentant une fracture de fragilité recevront un diagnostic d’ostéoporose et/ou seront traités pour leur ostéoporose sous-jacente.

En améliorant la qualité des soins ostéoporotiques de façon significative, les FLS aident à prévenir les nouvelles fractures, à réduire les souffrances des patients et à accroître leur indépendance. Le Canada compte moins de 50 FLS, il en a besoin de nombreux autres pour offrir les soins appropriés aux patients présentant une fracture.

Pour lire le rapport dans son entier, cliquez ici.

Me sortir de l’isolement grâce à Zoom

J’ai 75 ans. Il y a six mois, j’associais le mot « zoom » au bruit que font les enfants quand ils jouent avec leurs petites autos de plastique. Mais depuis le début du confinement en raison de la COVID-19, ce mot a pris un tout autre sens lorsque j’ai eu, à l’instar de milliers de personnes, à me tourner vers Zoom, un outil de vidéoconférence en ligne, pour me connecter aux autres. Il existe de nombreux services du genre, mais Zoom est celui que je connais et qui est utilisé par beaucoup d’organisations et de particuliers.

J’ai participé à des réunions Zoom pour le travail, pour me joindre à des membres du club de lecture, à des amis et pour poursuivre mes engagements auprès de différentes organisations dont je suis membre. Je n’ai aucune idée comment lancer une réunion Zoom, mais je suis maintenant assez douée pour m’y joindre comme participante.

De prime abord, j’étais anxieuse. Je me demandais si le lien allait fonctionner, si je devais télécharger l’application, quels appareils conviendraient (j’ai un téléphone intelligent et un ordinateur portable). Je ne savais pas comment couper le son ou l’activer pour prendre part à la conversation ni comment occulter la fonction vidéo si j’avais une tête ébouriffée (ce qui est souvent le cas). Je ne savais pas activer la fonction « lever la main » (raise hand). Je me sentais frustrée et confuse quand tout le monde parlait en même temps. Je ne connaissais pas le mode « clavardage » (chat), et quand j’ai compris à quoi il servait, je m’impatientais quand les autres participants continuaient à converser à voix haute et à me distraire du présentateur. J’ai lu des récits inquiétants sur le piratage informatique, sur des rencontres virtuelles torpillées par des inconnus et sur les enjeux de confidentialité. Cela dit, maintenant que je me suis familiarisée avec Zoom, je me rends compte que mes craintes n’étaient pas fondées. Zoom est un moyen efficace de garder le contact, tant sur le plan personnel que professionnel.

Durant cette période difficile, Ostéoporose Canada s’est progressivement tournée vers des outils virtuels comme les téléconférences, les visioconférences et autres applications par internet. Par exemple, les groupes de soutien, les séances éducatives et d’autres événements sont maintenant offerts en mode virtuel, souvent via Zoom. Si vous souhaitez participer à de telles rencontres, mais que la communication virtuelle vous angoisse, je vous invite à lire les conseils utiles que j’ai tirés de ma propre expérience et que je me permets de partager avec vous, en espérant que cela vous rassurera suffisamment pour accepter la prochaine invitation que vous envoie Ostéoporose Canada pour un événement via Zoom.

  • L’organisateur de l’événement vous transmettra un courriel décrivant l’événement et comportant un hyperlien et, possiblement, un mot de passe. Si vous recevez un mot de passe, notez-le bien, car vous en aurez besoin. Le but du mot de passe est d’éviter que des personnes qui ne sont pas invitées fassent irruption dans votre conversation et de protéger votre confidentialité.
  • Lorsque vous cliquez sur le lien – s’il s’agit de votre première fois – une demande apparaîtra à l’écran pour télécharger l’application. En fait, vous n’avez pas besoin de procéder au téléchargement pour vous joindre à la réunion. Si vous cliquez sur « oui » (yes), le téléchargement se fera très rapidement. Sachez que vous n’êtes pas tenu d’avoir un compte Zoom pour vous joindre à une réunion.
  • Inscrivez le mot de passe de l’événement, si on vous le demande. Ensuite, acceptez de vous joindre à la réunion en cliquant sur « join meeting » et voilà, le tour est joué.
  • Pour ceux qui ne disposent pas de connexion internet ou dont la connexion internet est capricieuse, vous pouvez vous joindre à la réunion en composant le numéro de téléphone qui vous est fourni. Si vous utilisez un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, une tablette ou un iPad, ou encore un téléphone intelligent, activez la fonction « audio internet » pour le son.
  • Selon l’appareil que vous utilisez, vous verrez plusieurs icônes à l’écran : celle d’une caméra vidéo pour montrer votre image, d’un microphone pour intervenir, l’image d’un couple qui correspond au nombre de participants. En cliquant sur cette dernière icône, une liste de tous les participants apparaîtra à l’écran, ainsi que d’autres icônes. Une icône importante à retenir est l’image d’une main bleue sur laquelle vous devez cliquer quand vous souhaitez prendre la parole. L’hôte notera les mains levées et vous avisera quand ce sera votre tour. Cliquez sur cette icône pour mettre le son en sourdine (chose que vous devriez toujours faire pour éviter de créer des bruits de fond lorsque vous ne vous adressez pas aux autres participants) ou si vous voulez éteindre votre image. Une ligne rouge barrant l’icône indiquera que le son est éteint. Lorsque c’est à votre tour de parler, assurez-vous que la fonction « muet » (mute) est désactivée.
  • Si possible, aménagez-vous un espace tranquille pour vos rencontres Zoom; avisez ceux qui partagent votre toit de votre rendez-vous afin qu’ils ne s’aventurent pas par mégarde dans votre espace écran; installez votre appareil sur une surface stable, et, si vous devez vous déplacer, éteignez la fonction vidéo pour éviter de distraire les autres participants. Faites en sorte que la lumière soit bonne de façon à ce que votre visage soit visible et vous ne soyez pas assis(e) devant une fenêtre produisant une lumière aveuglante.

Les raisons sont nombreuses pour vouloir apprivoiser Zoom : rester en contact avec votre famille, vos amis, suivre des cours, vous distraire. L’une des meilleures raisons d’adopter Zoom est de prendre soin de votre santé. N’attendez pas que la pandémie disparaisse; les programmes d’exercices physiques, les séances privées de physiothérapie, les consultations en santé mentale et les rendez-vous avec vos prestataires de soins sont maintenant tous offerts sur des plateformes comme Zoom.

Pour des conseils sur comment bien profiter d’un rendez-vous médical virtuel, cliquez ici.

Il s’agit ici d’une introduction toute simple à Zoom. Parcourez l’internet, il regorge de sites Web bien illustrés qui peuvent vous guider. Faites une recherche sur Google : rejoindre une réunion Zoom, zoom pour aînés, comment utiliser Zoom, Aide Zoom, ou simplement Zoom car leur site Web offre des tutoriels. Je vous souhaite bonne chance, et de vous amuser! Sachez qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre.

Rédigé par

Tanya Long
Directrice Principale, Éducation Nationale
Ostéoporose Canada

Les traitements pharmacologiques et les médicaments contre l’ostéoporose dans le contexte de la COVID-19

Pendant que nous nous ajustons à la nouvelle réalité dans le contexte de la COVID-19, il est plus important que jamais d’éviter les fractures pour toute personne aux prises avec l’ostéoporose. Les systèmes de santé sont sous pression, et les gens sont appelés à éviter les hôpitaux et les cliniques de médecins à moins qu’une consultation soit absolument nécessaire.

  • Éviter les chutes : assurez-vous que votre domicile est exempt d’obstacles et faites preuve de prudence dans vos déplacements.
  • N’interrompez pas les traitements contre l’ostéoporose (incluant les suppléments de calcium et de vitamine D) qui vous ont été prescrits. Si vous avez des inquiétudes, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
  • LES TRAITEMENTS PHARMACOLOGIQUES ET LES MÉDICAMENTS CONTRE L’OSTÉOPOROSE DANS LE CONTEXTE DE LA COVID-19Médicaments contre l’ostéoporose : en cette période d’éloignement social et d’auto-isolement, il est recommandé de conserver un approvisionnement d’au moins un mois des médicaments que vous prenez actuellement, incluant vos médicaments contre l’ostéoporose.
  • Si votre rendez-vous médical pour une injection ou une perfusion dans le cadre de votre traitement de l’ostéoporose est annulé ou si vous vous sentez trop malade pour prendre vos médicaments, contactez votre médecin pour programmer un rendez-vous aussitôt que possible afin que votre traitement puisse continuer à produire ses effets bénéfiques.
  • Bien que nous soyons invités à demeurer à la maison, si vous avez besoin de faire renouveler une prescription, contactez votre médecin afin de programmer un rendez-vous téléphonique, ou communiquez avec un pharmacien pour obtenir de l’assistance.
  • Au besoin, demandez de l’aide pour votre épicerie, vos prescriptions et toute autre commission.

MÉDICAMENTS ORAUX ET AUTO-INJECTABLES CONTRE L’OSTÉOPOROSE

Si vous prenez l’un des médicaments oraux ou auto-injectables ci-dessous pour traiter votre ostéoporose, veuillez consulter votre professionnel de la santé pour assurer que vous avez en main les bonnes doses :

  • Alendronate (marques : Fosamax®, Fosamax Plus D®)
  • Risedronate (marques : Actonel®, Actonel DR™)
  • Étidronate (marques : Didronel®, Didrocal®)
  • Œstrogène (plusieurs marques)
  • Raloxifène (marque : Evista®)
  • Tériparatide (marque : Forteo®) : Si vous avez terminé votre régime de deux ans de tériparatide ou si vous choisissez de cesser ce médicament, envisagez un médicament de rechange pour éviter de subir une perte osseuse.

MÉDICAMENTS CONTRE L’OSTÉOPOROSE ADMINISTRÉS PAR UN PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ

Il est primordial que les patients prenant les médicaments ci-dessous, administrés par un professionnel de la santé, continuent de suivre le calendrier d’injections prévu :

  • Dénosumab (marque : Prolia®) : Si vous sautez ou retardez une dose, vous courez un risque accru de souffrir d’une fracture, surtout si vous avez déjà subi une fracture à la colonne vertébrale. Discutez de votre calendrier avec votre professionnel de la santé aussitôt que possible. Si vous ratez ou retardez une dose de Prolia®, contactez votre professionnel de la santé dès que possible pour programmer votre prochaine dose. Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur le dénosumab, cliquez ici
  • Le romosozumab (marque : Evenity®) : Si vous sautez ou retardez une dose d’Evenity®, contactez votre professionnel de la santé dès que possible pour programmer votre prochaine dose. Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur le romosozumab, cliquez ici
  • Acide zolédronique (marque : Aclasta®) : Cette perfusion est habituellement administrée une fois par année et peut être reportée pour une courte période, puisque le médicament procure un effet à long terme. Discutez de votre calendrier avec votre professionnel de la santé. Cliquez ici

AUTO-INJECTION DES MÉDICAMENTS PROLIA ET EVENITY

Pour deux des médicaments prescrits pour l’ostéoporose et la réduction des risques de fractures, Evenity® et Prolia®, il est recommandé qu’ils soient administrés par des professionnels de la santé. Toutefois, en raison des mesures de distanciation sociale actuelles et de la fermeture provisoire de nombreux cabinets de médecins, il peut s’avérer difficile de fixer ou d’honorer un rendez-vous.

  • Evenity® requiert une injection par mois. L’auto-injection s’avère une possibilité, mais ne devrait être considérée qu’après avoir consulté votre prestataire de soins pour s’assurer que cette possibilité s’applique dans votre cas.
  • Prolia® requiert une injection tous les six mois. Il n’est pas recommandé de retarder l’administration de ce médicament au-delà d’un mois, car cela présente des risques de perte osseuse et d’éventuelles fractures. L’auto-injection s’avère une possibilité, mais ne devrait être considérée qu’après avoir consulté votre prestataire de soins pour s’assurer que cette possibilité s’applique dans votre cas.

Les prestataires de soins de santé trouveront les directives détaillées pour l’auto-injection dans la monographie de chacun des médicaments. Si vous avez des questions ou des inquiétudes au sujet de l’un de vos médicaments, discutez de votre gestion de l’ostéoporose et de votre calendrier de traitement avec votre professionnel de la santé.

Que vous preniez des médicaments ou non, assurez-vous d’avoir un apport adéquat en calcium, de préférence à partir de l’alimentation, et continuez à suivre le régime de suppléments quotidiens de vitamine D qui a été établi avec votre professionnel de la santé. De plus, il est important de demeurer actif et d’effectuer des exercices sécuritaires.

Rédigé par

Hassan Vatanparast est membre du Conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada. Il est professeur titulaire auprès du College of Pharmacy and Nutrition et de la School of Public Health, relevant tous deux de l’Université de Saskatchewan. Il participe activement à la recherche et aux initiatives promouvant la santé, surtout celle des os. Hassan pilote aux échelles locale, nationale et internationale plusieurs projets visant à améliorer la santé nutritionnelle de la population générale, des nouveaux arrivants ainsi que des communautés autochtones.

La santé de vos os pendant l’épidémie de COVID-19

Prenez les précautions qui s’imposent pour éviter toute fracture. Prenez soin de votre santé osseuse. Cette pandémie exerce des pressions énormes sur nos systèmes de santé, poussant nos ressources à leur extrême limite. Il est recommandé d’éviter les hôpitaux et les cabinets médicaux, sauf en cas d’absolue nécessité.

N’oubliez pas que les personnes âgées et celles qui souffrent de certaines maladies chroniques, comme le diabète, les maladies pulmonaires, cardiaques ou rénales, sont plus vulnérables aux complications plus graves de la maladie à coronavirus (COVID-19). Nous vous conseillons vivement de prendre les précautions nécessaires pour votre sécurité, comme le recommandent les agences sanitaires gouvernementales.

PROTÉGEZ VOS OS

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE

  • Prévention des chutes : veillez à ce que votre environnement à la maison ne soit pas encombré, qu’il soit libre de tout obstacle. Faites attention lorsque vous marchez à l’extérieur.
  • Ne cessez pas le traitement médical de l’ostéoporose qui vous a été prescrit. Faites part à votre médecin de vos préoccupations.
  • L’éloignement physique ne signifie pas que vous vous coupez du monde! Appelez vos amis ou votre famille au moins une fois par jour. Les applications de messagerie instantanée avec vidéo sont également un excellent moyen de rester en contact.
  • Le gouvernement du Canada vous conseille fortement de rester à la maison. Communiquez avec votre médecin ou votre pharmacie si vous avez besoin d’une ordonnance ou d’une consultation.
  • N’ayez pas peur de demander conseil ou une assistance! Il existe de nombreuses façons d’obtenir le soutien dont vous avez besoin, que ce soit pour faire exécuter vos ordonnances à la pharmacie ou vous faire livrer vos emplettes. La plupart des épiceries proposent la livraison à domicile ou un service de commande en ligne (avec livraison ou cueillette en magasin). Si vous n’avez pas la possibilité de commander en ligne, de nombreux groupes de bénévoles ont vu le jour pour vous permettre de le faire. Appelez votre conseiller municipal, votre député provincial ou fédéral pour qu’il vous aide à trouver de tels services. Communiquez également avec un voisin pour voir s’il peut vous renseigner sur un service ou vous déposer des articles à votre porte.

Prenez soin de votre santé osseuse et gérez votre ostéoporose en réduisant votre risque de vous casser un os pendant l’épidémie de COVID-19.

  • Votre alimentation compte! De nombreux aliments de base du garde-manger, comme les légumineuses (haricots) et le poisson en conserve, contiennent du calcium et des protéines. Lisez les étiquettes des produits; consultez également cette liste d’aliments renfermant du calcium : Cliquez ici
  • Obtenez la quantité de vitamine D dont vous avez besoin chaque jour : Cliquez ici
  • Continuez à bouger! Faites chaque jour de l’activité physique à la maison, en adaptant les exercices pour qu’ils soient sécuritaires : Cliquez ici

Message de l’agence de la santé publique du Canada

Il est important de suivre les recommandations de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour être bien informé et vous protéger de la maladie à coronavirus (COVID-19).

ÉLOIGNEMENT PHYSIQUE

Ensemble, nous pouvons ralentir la propagation de la COVID-19 en gardant consciemment une distance physique entre nous. Il est prouvé que la distanciation physique est l’un des moyens les plus efficaces de réduire la propagation de la maladie lors d’une épidémie.

Cela signifie qu’il faut modifier ses habitudes pour réduire au minimum les contacts étroits avec autrui. Vous devez :

  • éviter les endroits bondés et les rassemblements non essentiels;
  • éviter les salutations impliquant un contact direct, comme les poignées de main;
  • limiter les contacts avec les personnes vulnérables, comme les personnes âgées et les personnes en mauvaise santé;
  • garder une distance d’au moins 2 bras (environ 2 mètres) entre soi et autrui.

LES POPULATIONS VULNÉRABLES

Il existe un risque accru de conséquences possiblement graves pour toute personne canadienne :

  • âgée de 65 ans et plus;
  • ayant un système immunitaire affaibli;
  • atteinte d’une ou de plusieurs maladies concomitantes.

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Rédigé par

Hassan Vatanparast est membre du Conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada. Il est professeur titulaire auprès du College of Pharmacy and Nutrition et de la School of Public Health, relevant tous deux de l’Université de Saskatchewan. Il participe activement à la recherche et aux initiatives promouvant la santé, surtout celle des os. Hassan pilote aux échelles locale, nationale et internationale plusieurs projets visant à améliorer la santé nutritionnelle de la population générale, des nouveaux arrivants ainsi que des communautés autochtones.

Le taï-chi pour la prévention des chutes et la santé osseuse

Shayla Mueller et Veronique Murphy

Qu’est-ce que le taï-chi?

Le taï-chi est une forme d’exercice née en Chine d’abord comme un art martial, il y a plusieurs siècles. Parfois décrite comme une « méditation en mouvement », cette discipline fait appel à la fois au corps et à l’esprit. Il s’agit de mouvements lents et contrôlés du corps effectués en se concentrant sur la respiration. Ces mouvements lents affinent la conscience de soi, permettant de maîtriser parfaitement son corps. Chaque mouvement doit être maintenu dans une posture précise pendant un bref moment avant de changer de posture. Les transitions d’une posture à l’autre exigent différents mouvements, notamment pour transférer le poids d’une jambe à l’autre, en tournant le cou, le torse, les bras et les jambes, et en posant le pied dans une autre direction.

Axé sur la coordination et la souplesse, le taï-chi permet d’améliorer sa capacité à bouger et d’entreprendre ses activités quotidiennes. Il existe de nombreuses versions de taï-chi, chacune ayant un rythme et un style de mouvement qui lui est propre.

Pourquoi devrais-je considérer le taï-chi?

Le taï-chi comporte de nombreux effets positifs sur la santé, y compris sur la force musculaire, la souplesse et l’équilibre. C’est un exercice corporel complet considéré comme étant équivalent à la danse aérobique de faible à moyenne intensité. Autrement dit, ce serait possible d’en faire tout en parlant, mais non en chantant.

Il s’agit d’une forme populaire d’exercice, surtout auprès des aînés. Le taï-chi présente de nombreux avantages : accessible et abordable, il est offert dans bon nombre de communautés. Pas de tenue spéciale ni d’équipement ne sont nécessaires. C’est souvent une activité qui se pratique en groupe, offrant en prime l’occasion de socialiser et de faire de nouvelles connaissances.

Qui plus est, les études indiquent que le taï-chi est un exercice sécuritaire pour les personnes ayant une faible densité osseuse.

Le taï-chi et la prévention des chutes

Réduire le risque de chute constitue une bonne façon de réduire le risque de fracture. Selon une récente revue d’études, le taï-chi s’avère efficace à court terme pour prévenir les chutes chez les personnes âgées. De fait, il peut réduire le taux de chutes de presque 50 % au cours de la première année. Les études démontrent également que le taï-chi améliore l’équilibre, ce qui contribue grandement à réduire le risque de chute. Les personnes qui font régulièrement du taï-chi réussissent mieux les tests d’équilibre et leur corps est plus stable en position debout. Les mouvements et les déplacements lents activent les muscles des jambes, accroissant la force musculaire de la personne et sa capacité de réaction en cas de déséquilibre. Plusieurs de ces études démontrent que les bienfaits se font sentir après seulement 12 semaines d’entraînement. Le taï‑chi peut améliorer la mobilité des personnes. Bon nombre de mouvements de taï-chi reproduisent les mouvements effectués en marchant, comme transférer le poids du corps d’une jambe à l’autre dans différentes directions. En effectuant ces mouvements de façon lente et répétitive, le cerveau s’adapte et crée des connexions qui peuvent améliorer la démarche. Cela permet à certaines personnes de regagner la confiance en leur capacité de marcher et d’avoir moins peur de tomber.

L’effet du taï-chi sur la santé osseuse

Les effets du taï-chi sur la densité osseuse ont été étudiés. Selon une récente revue, la pratique régulière de taï-chi, à raison de séances de 45 à 90 minutes deux à sept fois par semaine pendant au moins 24 semaines, ralentirait la diminution de la santé osseuse chez les femmes préménopausées et ménopausées, ainsi que chez les personnes atteintes d’ostéoporose. Toutefois, il faudra des études plus poussées pour confirmer les résultats et déterminer la fréquence et la durée d’entraînement nécessaires pour obtenir les bienfaits.

Si vous faites du taï-chi, ou songez à en faire, sachez que le taï-chi :

  • est sécuritaire pour les personnes à faible densité osseuse;
  • réduit le taux de chute;
  • constitue un exercice complet du corps et de l’esprit;
  • exerce le sens de l’équilibre;
  • se pratique souvent en groupe;
  • est facile d’accès et abordable.
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