Faits saillants et statistiques
Apprenez-en davantage sur l’ostéoporose et les fractures associées
L’ostéoporose est une maladie caractérisée par la perte de masse osseuse et par la fragilisation des tissus osseux qui peuvent augmenter le risque de fracture.
Parfois surnommée la « voleuse silencieuse », la détérioration des os peut se poursuivre pendant des années sans symptôme apparent, jusqu’à ce qu’une fracture survienne. À ce moment, la maladie a déjà atteint un stade assez avancé et est plus difficile à traiter.
Les fractures les plus courantes associées à l’ostéoporose sont celles des hanches, des vertèbres, des poignets et des épaules.
À ce jour, aucune cause unique de l’ostéoporose n’a pu être déterminée.
Au moins 1 FEMME SUR 3 et 1 HOMME SUR 5 subiront une fracture ostéoporotique au cours de leur vie
PLUS DE 80% DES FRACTURES chez les personnes de 50+ sont causées par l’ostéoporose
La santé osseuse est importante à tout âge, mais surtout pendant l’enfance et l’adolescence, lorsque les os sont encore en pleine croissance. Comme la plupart des gens atteignent leur taille et leur force osseuse maximales (qu’on appelle « pic de masse osseuse ») à l’âge de 30 ans, il est important d’adopter des comportements sains dès le plus jeune âge afin d’optimiser la santé des os et de réduire le risque d’être atteint d’ostéoporose plus tard dans la vie.
Tant chez les femmes que chez les hommes LA PERTE DE MASSE OSSEUSE SE PRODUIT DÈS LA MI-TRENTAINE
22% DES FEMMES et 33% DES HOMMES s’étant fracturé la hanche décèderont dans l’année
UN PATIENT SUR TROIS AYANT SOUFFERT D’UNE FRACTURE DE LA HANCHE subira une autre fracture dans les 12 mois suivants
Tant chez les femmes que chez les hommes LA PERTE DE MASSE OSSEUSE SE PRODUIT DÈS LA MI-TRENTAINE
22% DES FEMMES et 33% DES HOMMES s’étant fracturé la hanche décèderont dans l’année
UN PATIENT SUR TROIS AYANT SOUFFERT D’UNE FRACTURE DE LA HANCHE subira une autre fracture dans les 12 mois suivants
En savoir plus
- L’ostéoporose est une affection qui entraîne une diminution de l’épaisseur et de la porosité des os, réduisant ainsi leur solidité et augmentant le risque de fracture.
- Aucune cause unique n’a été identifiée pour l’ostéoporose.
- L’ostéoporose peut survenir à tout âge.
- L’ostéoporose touche à la fois les hommes et les femmes.
- L’ostéoporose est souvent surnommée la « voleuse silencieuse », car la perte osseuse se produit sans symptômes, sauf en cas de fracture.
- Au moins une femme sur trois et un homme sur cinq souffriront d’une fracture ostéoporotique au cours de leur vie.
- La santé osseuse est importante à tout âge, mais surtout pendant l’enfance et l’adolescence, lorsque les os sont encore en pleine croissance. Comme la plupart des gens atteignent leur taille et leur force osseuse maximales (qu’on appelle « pic de masse osseuse ») à l’âge de 30 ans, il est important d’adopter des comportements sains dès le plus jeune âge afin d’optimiser la santé des os et de réduire le risque d’être atteint d’ostéoporose plus tard dans la vie. *
- Réduisez le risque de perte osseuse en adoptant un mode de vie sain et une alimentation équilibrée, idéalement dès l’enfance.
- Plus de 2,3 millions de Canadiens vivent avec l’ostéoporose.
- Plus de 80 % des fractures chez les personnes de 50 ans et plus sont attribuables à l’ostéoporose.
- Un patient sur trois ayant subi une fracture de la hanche subira une nouvelle fracture dans l’année qui suit.
- Les femmes comme les hommes commencent à perdre de la masse osseuse au milieu de la trentaine.
- 22 % des femmes et 33 % des hommes qui subissent une fracture de la hanche décèderont dans l’année qui suit. *
- Les sites les plus courants de fracture ostéoporotique sont le poignet, la colonne vertébrale, l’épaule et la hanche.
- Les fractures dues à l’ostéoporose sont plus fréquentes que les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les cas de cancer du sein réunis.
- Le coût annuel global des fractures ostéoporotiques imposé au système de soins de santé est estimé à plus de 4,6 milliards de dollars, résultat obtenu grâce à l’amélioration de la saisie des données relatives aux multiples rencontres et services qui accompagnent une fracture : services d’urgence, admissions dans des établissements de soins actifs ou non aigus, réadaptation, aide à domicile ou aide à la résidence de longue durée. *
- L’ostéoporose est à l’origine de 70 à 90 % des 30 000 fractures de la hanche qui surviennent chaque année.
- Chaque fracture de la hanche coûte au système 22 759 dollars au cours de la première année suivant l’hospitalisation, et 47 377 dollars si le patient est admis dans un établissement de soins. *
- Les fractures ostéoporotiques de la hanche exigent un plus grand nombre de journées d’hospitalisation que les accidents vasculaires cérébraux, le diabète ou les crises cardiaques.
- Au Canada, moins de 20 % des patients ayant subi une fracture font actuellement l’objet d’un diagnostic ou d’un traitement adéquat pour l’ostéoporose.
- 80 % des patients ayant des antécédents de fractures ne reçoivent pas de traitement contre l’ostéoporose. Des centaines de milliers de Canadiens subissent inutilement une fracture chaque année, car leur ostéoporose n’est ni diagnostiquée ni traitée.
- Après avoir subi une fracture ostéoporotique courante, moins de 10 % des Canadiens âgés de 40 ans et plus ont fait l’objet d’un test de densité minérale osseuse (DMO).
- Une étude récente a révélé que seulement 44 % des personnes quittant l’hôpital à la suite d’une fracture de la hanche rentrent chez elles; parmi les autres, 10 % se retrouvent dans un autre hôpital, 27 % dans un centre de réadaptation et 17 % dans un établissement de soins de longue durée.
- 14 % des personnes ayant subi une fracture du poignet subissent une nouvelle fracture trois ans plus tard.
- Plus d’un patient sur deux ayant subi une fracture de la hanche subira une autre fracture au cours des cinq prochaines années.
- À l’approche de la ménopause, les femmes perdent de plus en plus de masse osseuse, à raison de 2 à 3 % par année.
- Le risque de subir une deuxième fracture vertébrale dans les 12 mois suivant une première fracture vertébrale est de 20 %.
- Environ 80 % des personnes vivant avec un diagnostic d’ostéoporose sont des femmes.
- De 2016 à 2017, on a enregistré 150 fractures de la hanche chez 100 000 Canadiens âgés de 40 ans et plus.
- Les femmes sont deux fois plus susceptibles de se fracturer la hanche que les hommes.
- Les hommes ont 1,3 fois plus de risques de mourir d’une cause quelconque à la suite d’une fracture de la hanche.
- L’ostéoporose peut entraîner un défigurement, une baisse de l’estime de soi, une réduction ou une perte de mobilité et une diminution de l’autonomie.
- Les facteurs de risque comprennent l’âge avancé, le sexe, la fracture par tassements vertébraux, la fracture de fragilisation après 40 ans, le fait que l’un des parents ait subi une fracture de la hanche, la prise de glucocorticoïdes pendant plus de trois mois, les affections médicales qui inhibent l’absorption des nutriments et d’autres affections ou médicaments qui contribuent à la perte osseuse.
- Une perte de 2 cm (3/4 po) mesurée par son prestataire de soins ou de 6 cm (2 ½ po) en général par rapport à l’époque où l’on était jeune peut être un indicateur de fracture vertébrale.
Écart dans les soins de l’ostéoporose
- Après avoir subi une fracture ostéoporotique courante, moins de 20 % des Canadiens âgés de 65 ans et plus se sont vu prescrire un traitement contre l’ostéoporose.
- Après avoir subi une fracture ostéoporotique courante, les hommes sont moins susceptibles de faire l’objet d’une intervention.
- Moins de 25 % des patients présentant une INSUFFISANCE OSSEUSE sous forme de fracture de la hanche ont reçu des médicaments pour prévenir une autre fracture, TANDIS QUE 80 % des patients présentant une INSUFFISANCE CARDIAQUE ont reçu des médicaments pour prévenir une autre crise cardiaque.
- Étant donné le succès des Services de liaison à la suite d’une fracture (FLS) en matière de prévention des fractures secondaires et des économies qui en résultent, l’amélioration de l’accès au FLS dans tout le pays contribuera à combler l’écart actuel dans les soins de l’ostéoporose.*
Au cours des dernières années, Ostéoporose Canada a travaillé en étroite collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour colliger les données du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).