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Auteur/autrice : Arvin Alvea

Le gouvernement du Canada vous invite à participer à un sondage d’opinion publique sur l’accessibilité

La Direction du Canada accessible d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a retenu les services du groupe-conseil Quorus pour mener le deuxième volet de recherche sur l’opinion publique. Cette étude vise à mesurer la sensibilisation et l’expérience des Canadiens et des Canadiennes en matière d’accessibilité et de handicap. Nous utiliserons les résultats de l’enquête pour contribuer à élaborer des politiques fédérales futures en matière d’accessibilité.

On a demandé à notre organisation d’inviter les membres de notre réseau à participer à la partie de l’étude qui cible les Canadiens et Canadiennes en situation de handicap. Il va de soi que tout le monde est gagnant lorsque nous sommes en mesure de participer pleinement à nos communautés et à nos lieux de travail parce qu’ils sont accessibles et inclusifs sur le plan physique, social et des comportements.

Tous les citoyens canadiens âgés d’au moins 18 ans qui vivent actuellement en situation de handicap peuvent participer à cette étude.

L’enquête devrait prendre environ 15 minutes de votre temps, selon la quantité de commentaires que vous souhaitez fournir. Vous êtes entièrement libre de participer et votre participation n’affectera pas vos rapports avec le gouvernement du Canada ou les services qu’il vous fournit. Les renseignements que vous fournissez seront gérés conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Le rapport final de l’enquête sera mis à la disposition du public par Bibliothèque et Archives Canada et partagé avec la communauté des personnes en situation de handicap.

Quorus acceptera les soumissions à l’enquête du 6 au 30 avril, 2022. Vous pouvez participer à l’enquête de plusieurs manières :

  • Vous pouvez remplir la version en ligne entièrement accessible de l’enquête en cliquant sur le lien suivant : https://ca1se.voxco.com/S2/85/W1530/?&lang=fr.
  • Vous pouvez fixer une entrevue téléphonique en composant le numéro sans frais suivant : 1-833-739-1983. On vous demandera de laisser un message pour indiquer le moment qu’un intervieweur peut communiquer avec vous.
  • Vous pouvez utiliser votre système de reconnaissance vocale, de relais par protocole Internet ou de téléimprimeur pour composer le numéro sans frais 1-833-739-1983 pour fixer une entrevue téléphonique. Lorsqu’on vous demande de laisser un message, veuillez indiquer votre numéro de système de reconnaissance vocale, de relais par protocole Internet ou de téléimprimeur, la langue de votre choix et l’heure à laquelle vous souhaitez qu’un intervieweur communique avec vous.
  • Vous pouvez également envoyer un courriel à discussions@quorusconsulting.com pour demander une entrevue à partir d’un système de reconnaissance vocale, de relais par protocole Internet ou de téléimprimeur. Dans votre courriel, veuillez fournir les informations suivantes :
    • Si vous utilisez un SRV, la langue de votre choix (LSQ ou ASL) et votre numéro SRV.
    • Si vous utilisez un relais IP ou un ATS, la langue de votre choix et le numéro du service.
  • Vous pouvez demander ou télécharger une version papier, une version papier en braille, une version braille numérique, une version en gros caractères ou une version PDF du questionnaire en visitant le site quorusconsultations.com ou en envoyant un courriel à discussions@quorusconsulting.com.

Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant cette enquête ou si vous avez besoin d’un autre format, veuillez contacter l’équipe de Quorus à l’adresse discussions@quorusconsulting.com.  Si vous souhaitez communiquer avec une personne d’EDSC au sujet de cette étude, veuillez envoyer un courriel à ACCESSIBLE.CANADA.DIRECTORATE-DIRECTION.CANADA.ACCESSIBLE@hrsdc-rhdcc.gc.ca.

La Direction du Canada accessible et Quorus tiennent à vous remercier de votre participation pour façonner l’avenir de l’accessibilité au Canada. N’hésitez pas à partager l’information sur cette enquête avec d’autres personnes qui souhaiteraient participer.

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Utiliser Internet pour se renseigner sur la santé

Surfez-vous sur Internet pour vous informer, pour obtenir notamment des renseignements médicaux ou liés à la santé? Avez-vous déjà été tenté de vous autodiagnostiquer ou même de vous automédicamenter à la suite d’une lecture sur Internet? Cette pratique peut s’avérer très dangereuse. L’autodiagnostic fondé sur des renseignements provenant du Web et l’automédication avec des médicaments achetés sur Internet peuvent avoir des conséquences désastreuses.

Si vous tapez le mot « ostéoporose » dans le champ de recherche de Google, vous obtiendrez environ 34 600 000 résultats en une minute. Ces sites peuvent être hébergés par des organisations nationales de lutte contre l’ostéoporose, des organismes gouvernementaux, des associations de professionnels de la santé, des compagnies pharmaceutiques, des hôpitaux, des cliniques, des groupes d’intérêts spéciaux ou des entreprises qui tentent de vous vendre à tout prix sous prétexte de vouloir votre bien. Parfois, il n’est pas évident de savoir qui héberge le site.

Gros plan de la main d’une personne tapant sur un ordinateur portable

Outre ces sites Web appartenant à diverses organisations, nous avons désormais à portée de doigt des blogues personnels, des clavardoirs, Facebook, Twitter, Tik Tok, YouTube et d’autres sites où monsieur et madame Tout-le-Monde peuvent poser leurs questions, répondre aux questions, faire part de leurs expériences, de leurs commentaires et de leurs opinions. Nous ployons sous le poids des informations électroniques qui fréquemment sont contradictoires et très souvent erronées. Comment s’y retrouver dans cette jungle d’informations? Comment filtrer les renseignements non crédibles, désuets de ceux qui sont scientifiquement exacts et appropriés?

Pas toutes les informations sur le Web sont fiables. Pour séparer le bon grain de l’ivraie, posez-vous ces questions :

  1. Qui s’occupe du site Web? Cette personne se préoccupe-t-elle de la santé et du bien-être d’autrui? Quelle est sa réputation? Vous trouverez généralement le nom de cette personne dans la section « À propos » du site (la section destinée à vous renseigner sur l’organisation hôte peut toutefois se présenter sous un autre nom).
  2. À quoi sert le site Web? Le site sert-il à renseigner? À vendre des produits? Ou encore à amasser des fonds? N’oubliez pas que tout ce qui semble trop beau pour être vrai l’est fort probablement.
  3. Quel est le suffixe du nom de domaine du site Web? Les sites Web parrainés par le gouvernement américain se terminent par « .gov », ceux des universités portent le suffixe « .edu »; le « .org » désigne habituellement des organisations sans but lucratif. Enfin, les sites canadiens portent généralement le suffixe « .ca ». Par exemple, voici l’adresse du site Web de Santé Canada www.hc-sc.gc.ca; un autre exemple de site canadien est le site d’Ostéoporose Canada : https://osteoporosecanada.ca/
  4. Les informations sont-elles à jour et fondées sur des données probantes? Les sites Web fiables sont fréquemment passés en revue et mis à jour. Vérifiez la date de l’enregistrement du droit d’auteur figurant au bas de la page d’accueil ainsi que la date de publication des articles.
  5. Le site fait-il des liens vers d’autres sites Web de bonne réputation? Si la réponse est oui, les informations publiées sont généralement exactes et votre vie privée est protégée.

Si le Web peut s’avérer un outil valable pour se renseigner, la meilleure source d’information demeure votre médecin. Chaque personne est unique. Par conséquent, nulle personne n’est mieux placée que votre médecin pour vous proposer des soins de santé personnalisés.

Les renseignements généraux glanés sur le Web ne sauraient être à la hauteur des conseils avisés de votre médecin. Sur le Web, l’on ne peut pas avoir une discussion confidentielle ni un plan de soins individualisé. En revanche, votre médecin connaît vos besoins particuliers et peut individualiser votre plan de traitement.

Même après avoir recueilli des informations fiables sur le Web, discutez TOUJOURS de vos problèmes de santé avec votre médecin. Il importe que vous receviez des informations à jour et des conseils scientifiquement fondés de la part d’une personne professionnelle de la santé formée à l’évaluation de vos besoins, qui connaît vos antécédents médicaux, votre état de santé (autres problèmes de santé à part l’ostéoporose) et les médicaments que vous prenez. Tous ces éléments d’information sont très importants, car ils sont interreliés.

Il est certes recommandable de chercher à se renseigner. Toutefois, l’autodiagnostic et l’automédication ne sont PAS recommandés. Le personnel d’Ostéoporose Canada et notre conseil consultatif scientifique vérifient l’exactitude médicale des informations scientifiques et des données relatives à la santé publiées sur le site d’Ostéoporose Canada et dans les communications électroniques.

Mention de source : Le Réseau canadien des patients atteints d’ostéoporose (RCPO) est un réseau regroupant les personnes du Canada vivant avec l’ostéoporose. Le RCPO est le volet d’Ostéoporose Canada destiné aux patients.

Présentez votre candidature : les IRSC mènent une campagne de recrutement pour le nouveau Comité permanent sur la science

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sont à la recherche de membres pour composer leur nouveau Comité permanent sur la science. Le comité sera diversifié et composé de chefs de file reconnus à l’échelle nationale et internationale en matière de recherche en santé. Les membres auront pour rôle d’offrir des avis scientifiques au conseil d’administration des IRSC, en particulier quant aux tendances émergentes et aux meilleures pratiques internationales en recherche en santé et en son financement.

Le comité sera composé de 9 à 12 membres qui auront un mandat de trois ans. Les IRSC sont à la recherche d’au moins trois représentants internationaux et trois représentants nationaux, préférablement expérimentés dans le travail au sein d’organismes internationaux en santé. De plus, le comité comprendra deux directeurs scientifiques des IRSC ainsi qu’un représentant du conseil d’administration.

C’est l’occasion pour vous de contribuer à façonner les politiques stratégiques des IRSC et de conforter la place du Canada comme chef de file mondial dans la recherche en santé.

Tous sont invités à manifester leur intérêt, mais particulièrement les personnes faisant partie des groupes historiquement sous-représentés en recherche, notamment les populations noires, autochtones ou racisées, les membres des communautés LGBTQ2S+, les francophones et les personnes handicapées.

Les personnes intéressées trouveront plus de renseignements, y compris comment soumettre une candidature, sur notre site Web..

i vous avez des questions, veuillez communiquer avec les IRSC en écrivant à support-soutien@cihr-irsc.gc.ca. .

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L’importance de la prévention des chutes pour réduire le risque de fracture osseuse

Bien que les chutes puissent arriver à tout le monde, la prévention des chutes est particulièrement importante chez les personnes âgées et les personnes atteintes d’ostéoporose, qui présentent un risque plus élevé de fracture osseuse lors d’une chute que les personnes sans ostéoporose. Chez les personnes âgées, les chutes sont à l’origine de 63 % à 83 % des fractures de la hanche et des autres parties du corps, et d’environ 45 % des fractures de la colonne vertébrale.

Les chutes sont également la principale cause de séjours hospitaliers liés à des blessures chez les personnes âgées au Canada. Environ 30 % des personnes âgées de 65 ans et plus et 50 % des personnes âgées de 80 ans et plus chutent au moins une fois par année, et celles qui chutent sont deux à trois fois plus susceptibles de tomber à nouveau. Les chutes peuvent causer des blessures de tissus mous, des traumatismes crâniens, des entorses aux poignets et aux chevilles, la peur de chuter à nouveau, des fractures et parfois même la mort. Heureusement, les chutes et les blessures qu’elles provoquent peuvent être évitées.

Quelles sont les principales causes de chutes?

  • Dangers environnementaux
    • À l’intérieur de la maison : carpettes, objets saillants, sols glissants, animaux domestiques, se tenir debout sur des objets instables pour atteindre des endroits élevés, chaussures inadéquates, mauvais éclairage, escaliers sans rampe
    • À l’extérieur : glace, neige, feuilles mouillées, terrain inégal, chaussures inadaptées
Puddle of water on floor and an older lady walking towards it barefoot
  • Excès d’alcool
  • Antécédents de chutes antérieures. Une chute antérieure multiplie par trois le risque de subir une autre chute
  • Facteurs liés au vieillissement
    • Une mauvaise vision. Les lunettes bifocales ou multifocales déforment la perception de la profondeur. Avec l’âge, la clarté de la vision diminue, surtout la nuit. Les cataractes, la dégénérescence maculaire et le glaucome affectent la vision

Que peut-on faire pour prévenir les chutes?

Les personnes atteintes d’ostéoporose et celles qui risquent d’en souffrir peuvent prévenir la perte osseuse, les fractures et les chutes en suivant un programme d’entraînant physiquement qui combine des exercices de charge de poids, de musculation, d’équilibre et de posture. Envisagez de consulter un kinésithérapeute spécialisé en matière d’ostéoporose pour concevoir et mettre en œuvre un programme d’exercices visant à réduire le risque de chute et de fracture.

Voici d’autres moyens de réduire le risque de chute :

  • Modifier l’environnement (par exemple, éliminer les risques de glissade et de trébuchement).
  • Éviter les médicaments qui augmentent le risque de chute.
  • Faire régulièrement l’objet d’analyses et d’examens médicaux, ainsi que de tests de vision et d’ouïe afin de détecter et de traiter les affections qui augmentent le risque de chute.
  • Utilisez les aides à la mobilité et les appareils fonctionnels appropriés. Une canne ou un déambulateur peuvent fournir un soutien et améliorer l’équilibre. Une barre d’appui dans la salle de bain peut aider à prévenir les chutes.

Voici quelques éléments précis dont il faut tenir compte en hiver et surtout pendant la période des Fêtes :

  • La plupart des chutes se produisent à l’intérieur, dans la maison.
  • Assurez-vous que vos chaussures d’intérieur sont aussi fiables que vos bottes d’extérieur, c’est-à-dire munies d’une semelle antidérapante et bien ajustées à vos pieds.
  • À l’intérieur, faites attention aux obstacles et aux risques de trébuchement. Pendant la période des Fêtes, les visiteurs sont plus nombreux, ce qui signifie qu’il y a un plus grand nombre d’objets non fixés au sol, comme des chaussures, des sacs à main, des cadeaux, du papier cadeau et des boissons renversées.
  • Si de jeunes enfants vous rendent visite, faites attention aux jouets, aux mitaines, aux manteaux, aux chandails, aux écharpes, aux chapeaux et à tout ce qui n’est pas fixe.
  • Les gens peuvent laisser des traces de neige dans votre couloir ou votre vestibule. Veillez à essuyer les taches humides dès que possible pour éviter toute glissade. Les tapis de porte peuvent également être utilisés pour absorber la neige fondante, à condition qu’ils soient antidérapants et antiglissants, avec un bon revêtement en caoutchouc.
  • Devant votre porte d’entrée, les surfaces mouillées ou glacées peuvent être glissantes et provoquer une chute. Marchez prudemment et utilisez les mains courantes lorsque vous montez ou descendez des escaliers, quel que soit le nombre de marches.
  • Gardez les escaliers et les trottoirs de votre maison dégagés de neige et de glace et utilisez du sable ou du sel pour éviter les glissades.

Quelles autres mesures puis-je prendre pour réduire le risque de chute?

Nutrition
La force des os peut être maintenue et même améliorée par une bonne alimentation. Ostéoporose Canada recommande de consommer suffisamment de protéines et de calcium, et de prendre des suppléments de vitamine D toute l’année. Il a été démontré que les suppléments de vitamine D augmentent la force musculaire et réduisent l’occurrence de chutes. Il est également important de manger régulièrement, car si vous sautez ou retardez un repas, vous risquez de vous sentir faible ou étourdi, ce qui augmente encore le risque de chute.

Hydratation
Une mauvaise hydratation fait souvent baisser la tension artérielle, ce qui peut entraîner des vertiges, des chutes et des fractures.

Pharmacist talking to a woman

Prise de médicaments
Au fur et à mesure que nous vieillissons ou que notre état de santé évolue, les médicaments que nous prenons depuis longtemps doivent parfois être ajustés ou modifiés afin de maximiser leurs bienfaits et de minimiser leurs effets secondaires. Ceci est particulièrement important si vous avez déjà subi une chute.

Sommeil
Un bon sommeil améliore la vigilance, ce qui favorise l’équilibre et diminue le risque de chute.

Chaussures
Assurez-vous de marcher en toute sécurité en portant des chaussures adaptées, dotées d’une bonne semelle et d’un soutien ferme. Évitez de marcher sur des surfaces glissantes, surtout en portant des chaussettes ou des bas. Que vous marchiez à l’intérieur ou à l’extérieur, il est important de porter des chaussures à semelle antidérapante peu épaisse.

Cliniques de prévention des chutes
Étant donné qu’il existe de nombreux facteurs de risque de chute, plusieurs centres de soins de santé disposent de cliniques de prévention des chutes qui offrent une aide à la prévention des chutes dans le cadre de programmes individuels.

Si vous avez subi une chute ou si vous avez peur de tomber, n’ignorez pas la situation en l’attribuant à votre « nervosité », à votre « maladresse » ou à votre « empressement ».

  • Consultez votre médecin pour dresser un bilan de santé concernant les chutes.
  • Votre pharmacien peut également examiner vos médicaments (y compris les médicaments en vente libre, les produits de santé naturels ou les aliments) pour déceler les effets secondaires et les interactions qui pourraient augmenter votre risque de chute.
  • Vous pouvez également envisager de porter un dispositif d’alarme personnel autour du cou ou au poignet. Cela vous permettra d’appeler une aide immédiate en appuyant sur un bouton si vous chutez ou si vous vous blessez.

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Lauréat du prix Lindy Fraser 2021

Au nom d’Ostéoporose Canada et des conseillers membres du Conseil consultatif scientifique d’Ostéoporose Canada, nous sommes heureux d’annoncer le lauréat du Prix Lindy Fraser sélectionné cette année.

Ce prix a été créé en 1993 par Ostéoporose Canada pour récompenser les personnes qui se distinguent par leur contribution exceptionnelle à la recherche et à l’éducation en matière d’ostéoporose au Canada. Il rend hommage à Lindy Fraser qui en 1981, à l’âge de 87 ans, entreprenait de former le premier groupe de soutien aux personnes atteintes d’ostéoporose. Lindy Fraser a été une incroyable source d’inspiration, partageant son quotidien à lutter d’abord pour sortir du lit, ensuite pour se déplacer en fauteuil roulant et enfin, pour se remettre à marcher à l’aide d’une seule canne. En 1982, elle a répondu à un appel d’un petit groupe de Toronto lui demandant de faire partie du premier symposium national sur l’ostéoporose. Cette participation a été l’étincelle qui a suscité la création d’Ostéoporose Canada.

Cette année, le lauréat est le Dr Sid Feldman, qui a fait preuve d’un dévouement et d’une détermination remarquables dans le travail collaboratif visant à atteindre la mission d’un Canada sans fractures ostéoporotiques. Nous ne pouvions choisir une personne qui mérite davantage ce prix.

Le Dr Feldman est un médecin de famille communautaire affilié à l’équipe North York Family Health Team. Il exerce également comme médecin en résidence à l’unité T BSU (Transitional Behavioural Support Unit) du Toronto Central Local Health Integration Network à Baycrest pour les résidents souffrant de troubles comportementaux symptomatiques de la démence. Parmi les fonctions académiques et administratives que le Dr Feldman occupe à Baycrest, il est directeur médical, maison pour les aînés, directeur médical général, programme Residential and Aging at Home (vieillir à la maison ou en résidence) et chef, médecine familiale et communautaire. Le Dr Feldman est professeur agrégé et premier chef, division des soins aux aînés du département de médecine familiale et communautaire de l’Université de Toronto et il est président du conseil du groupe d’intérêt dans les soins aux aînés du Collège des médecins de famille du Canada.

Le Dr Feldman participe à nombreux comités du Conseil consultatif scientifique d’OC y compris le comité de direction, celui des lignes directrices de pratique clinique et celui de la transmission des connaissances. Il est également président du conseil du groupe de travail sur l’évaluation des risques de fractures.

Il vient également d’obtenir le Prix d’excellence 2021 du département de médecine familiale et communautaire (DFCM) comme médecin de famille universitaire de l’année de l’Université de Toronto.

Félicitations, Dr Feldman!

Le Dr Sid Feldman, lauréat du prix Lindy Fraser 2021
Le Dr Sid Feldman, lauréat du prix Lindy Fraser 2021

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Le voyage et l’ostéoporose – Partie 2

Il est possible de voyager avec l’ostéoporose de façon sécuritaire et agréable, mais il y a des précautions à prendre en plus de celles associées à la pandémie. Voici plus de conseils et de renseignements pratiques : Le voyage et l’ostéoporose – Partie 2.

Lorsqu’on est bien préparé, le voyage fait autant partie du plaisir que la destination elle-même. Ces suggestions devraient vous être utiles pour faire vos choix.

1) Bien se préparer  – Une bonne nuit de sommeil avant de partir est fondamentale pour bien vous prédisposer aux aléas du voyage. Portez des vêtements amples et confortables pour le trajet et munissez-vous d’un chandail léger, car vous pourriez attraper froid avec l’air conditionné dans un avion, un autobus ou un train. Assurez-vous d’empaqueter dans votre bagage de cabine tous vos articles de première nécessité, comme vos médicaments dans leurs contenants originaux, votre provision de lentilles cornéennes, une paire de lunettes supplémentaire et une petite lampe de poche ou de lecture. Pour savoir ce que vous avez le droit d’amener à bord de l’avion, consultez le site actualisé du gouvernement  https://www.catsa-acsta.gc.ca/fr/puisjeemporter. N’oubliez pas de vous munir de votre preuve de vaccination ou de votre passeport vaccinal. Ce document peut être imprimé et/ou être accessible sur votre téléphone.

2) Ne soulevez rien! – N’oubliez pas que c’est le moment par excellence de surveiller chacun de vos mouvements. Vous vous retrouverez dans des endroits nouveaux qui seront source de distraction et vous risquez d’être à la course et de manquer de patience. Prenez votre temps et faites les choses correctement. Une fracture aurait tôt fait de gâcher votre voyage. Prévoyez dans votre budget des façons de pouvoir alléger votre tâche afin d’être moins à la hâte. Par exemple, donnez-vous une marge de manœuvre pour payer un service ou offrir des pourboires afin d’obtenir de l’aide lorsque vous en avez besoin et dites-vous qu’il s’agit là d’une fraction du coût d’un voyage fabuleux.

3) Se rendre aux portes d’embarquement – Les aéroports sont souvent synonymes de longues distances à pied d’une porte d’embarquement à l’autre, ou jusqu’au carrousel de bagages. Si vous doutez de votre capacité à marcher longtemps, demandez à l’avance de l’aide avec un fauteuil roulant. Vous pouvez toujours l’annuler en arrivant, mais cela pourrait vous être d’une grande utilité si vous éprouvez des raideurs ou vous sentez mal en point après un long vol ou si l’aéroport à destination est plus grand que vous ne pensiez avec de longues distances à parcourir. Vous pouvez aussi prendre les dispositions nécessaires pour un embarquement prioritaire afin de demander de l’assistance avec votre bagage de cabine et de gagner votre siège avant l’embarquement des autres passagers. Cela permet aussi de passer moins de temps debout dans une file d’attente à l’embarquement.

4) Bagage de cabine– Sachez que certains membres du personnel de bord ne veulent pas aider les passagers à soulever leur bagage de cabine pour le placer dans le compartiment du dessus, car ils craignent de se faire mal au dos. La plupart du temps, d’autres passagers seront disposés à vous aider, mais il vaut mieux leur expliquer la raison de votre demande. Rappelez-vous : l’ostéoporose est une maladie silencieuse rarement visible, alors ne soyez pas timide et demandez de l’aide à vos compagnons de voyage.

5) Autres considérations

a) Réservez un siège côté alléepour que ce soit plus facile de vous lever. Essayez de vous dégourdir les jambes toutes les demi-heures en marchant un peu et en faisant des exercices d’étirement.

b) Buvez beaucoup d’eau et sachez que le café et l’alcool contribuent à la déshydratation.

c) Protégez votre dos en dormant. Vous voudrez peut-être amener avec vous un support lombaire ou acheter un oreiller ou une couverture à bord. Un oreiller ou deux bien placés peuvent faire toute la différence pendant un long vol ou trajet de longue durée.

d) De plus, un oreiller cervical de style « sac haricots » bien ajusté soutiendra votre cou pendant que vous dormez en position assise. Certaines compagnies aériennes vendent des coussins gonflables, mais ceux-là ne sont pas aussi confortables ou n’offrent pas autant de support que les modèles offerts par votre prestataire de matériel de santé à domicile.

e) Dépendant de votre taille, vous pourriez aimer reposer vos pieds sur une surface surélevée, comme sur votre bagage de cabine ou votre bagage à main, afin de mieux aligner vos hanches et vos genoux.

f) Vous pouvez aussi choisir d’amener un iPod ou un lecteur MP3 pour écouter votre musique ou des bandes sonores qui réduisent le stress ou alors un bon livre de poche.

g) Si vous avez l’habitude d’utiliser des baumes chauffants pour relaxer vos muscles, veillez à les choisir sans parfum. Les autres passagers peuvent être allergiques aux parfums et vous pourriez ne pas être autorisé à utiliser quoi que ce soit d’odorant sur un avion, un autobus ou un train. Les crèmes et huiles de massages sans parfum constituent un bon choix.

h) Soyez au courant de toutes les mesures sanitaires à suivre pendant la pandémie et respectez-les, comme le port du masque en tout temps, sauf en mangeant ou en buvant.

Bougez pendant le voyage

Rear view of young woman enjoying Barcelona

Essayez de bouger le plus possible. Pas seulement pour prévenir les jointures et muscles ankylosés, mais aussi pour prévenir les caillots de sang dans vos jambes.

1) Quand les allées sont dégagées, vous pouvez demander la permission au personnel de bord de marcher ou de rester debout dans l’allée ou dans l’espace servant à la préparation des repas, afin de faire quelques exercices d’étirement sécuritaires pour vous.

· Parcourez l’allée quelques fois, mais assurez-vous de prendre appui sur les dos de sièges afin de maintenir votre stabilité et de ne pas tomber.

· Au bout de l’allée ou dans la zone près de la cuisine, étirez-vous, mais toujours en vous assurant d’avoir le pied ferme et de ne pas perdre votre équilibre et tomber.

2) Si vous ne pouvez pas vous promener dans l’allée, vous pouvez vous étirer dans votre siège comme suit :

· En position assise, rentrez votre ventre et faites des cercles avec vos poignets et vos chevilles.

· Pointez vos pieds vers le haut puis vers le bas pour étirer la partie inférieure de vos jambes.

· Contractez puis relaxez vos muscles de l’avant-cuisse (quadriceps).

· Soulevez vos genoux, un à la fois, puis poussez-les vers le bas à l’aide de vos mains tout en exerçant une légère résistance avec vos muscles de jambes de façon à travailler vos hanches et le bas de votre dos.

· Bougez vos épaules vers l’avant puis vers l’arrière et en faisant une rotation.

VOUS VOILÀ À DESTINATION!

Older woman travelling with a camera

1) Transport terrestre – Pouvez-vous sortir d’une voiture, d’un taxi, d’un autobus ou d’un bateau ? Les navires de croisière disposent souvent de petits bateaux auxiliaires pour cueillir les passagers à terre et les emmener au navire. Êtes-vous en mesure de monter à bord et de sortir de ces bateaux annexes ? C’est ce genre de détails qu’il vous faudra vérifier avant de réserver votre voyage. Lorsque vous vous inscrivez à une excursion, demandez au préalable combien d’arrêts sont prévus en route et si vous aurez à rester debout longtemps.

2) Chambres d’hôtel – En réservant votre chambre, vérifiez les éléments suivants :

· Bon nombre d’hôtels disposent de chambres conçues pour des clients aux besoins particuliers, par exemple équipées de barres d’appui, de baignoires antidérapantes ou de lumières de salles de bain facilement accessibles. Si vous jugez en avoir besoin, informez-vous.

· La chambre est-elle accessible sans avoir à franchir des escaliers ?

· Y a-t-il un réfrigérateur dans la chambre ?

3) Mangez bien et buvez beaucoup d’eau – Une alimentation saine et des repas bien équilibrés sont tout aussi importants, même si vous êtes en vacances. Évitez les excès d’alcool. Vérifiez si l’eau du robinet est potable et si vous pouvez vous brosser les dents avec. Accordez votre attention aussi aux glaçons dans les boissons que vous commandez et à l’eau utilisée pour laver les fruits et légumes.

4) Faites preuve de bienveillance envers votre corps. Reposez-vous et faites vos exercices! Lorsqu’on est fatigué, on a tendance à négliger notre posture. C’est là que surviennent de faux mouvements qui augmentent les risques de fracture.

5) Respectez votre rythme– Vous ne pouvez pas tout faire! Il y aura toujours d’autres choses à voir, à acheter et à goûter. À vouloir tout faire, vous vous mettez de la pression et vous vous fatiguerez.

Profitez de votre voyage en toute sécurité! Souvenez-vous que changer la routine et naviguer en zone inconnue peut augmenter considérablement les risques de chutes ou de fractures. Si vous planifiez votre voyage avec rigueur et portez bien attention à votre environnement, vous ferez un bon voyage dont vous vous souviendrez avec plaisir longtemps après votre retour.

Source : RCPO, le Réseau canadien des patients atteints d’ostéoporose est le volet dédié aux patients d’Ostéoporose Canada. Abonnez-vous à Solides à l’os, l’infolettre du RCPO.

Ostéoporose Canada et Willful

Ostéoporose Canada a pour mission de sensibiliser les Canadiens à l’importance de la santé des os et d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’ostéoporose.

Bon nombre d’alliés d’Ostéoporose Canada ont l’esprit en paix sachant qu’ils ont pris les dispositions nécessaires pour appuyer un organisme de bienfaisance qui a enrichi leur vie ou celle d’un membre de leur famille. Des dons sous forme de legs testamentaires constituent une importante source de revenus pour la recherche et d’autres projets, tout en procurant différents avantages fiscaux.

Ostéoporose Canada est fière de faire équipe avec Willful, un outil en ligne simple et sécuritaire qui vous guide, étape par étape, dans le processus de rédaction de votre testament.

Dans le cadre de ce partenariat, vous recevrez un rabais de 20 $ qui sera versé à Ostéoporose Canada sur tout forfait Willful, et ce, en utilisant le code OSTEO20.

Man and woman searching something online.

POURQUOI AI-JE BESOIN D’UN TESTAMENT?

Un testament veille à ce que tous vos souhaits soient communiqués à vos proches et aux instances gouvernementales à votre décès. Celui-ci contient toutes les importantes directives concernant vos avoirs, dont la personne qui sera en charge d’exécuter votre testament, celle qui prendra soin de vos enfants et/ou de vos animaux domestiques, et à quelles œuvres de bienfaisance vous souhaitez faire un legs. Ce document vous permet, à vous plutôt que la cour, de prendre toutes les principales décisions concernant la disposition de vos biens. Cette préparation assure aussi une grande économie de coûts et de temps pour régler votre succession. Ainsi vos bénéficiaires pourront recevoir beaucoup plus rapidement l’héritage que vous leur avez laissé.

Sans testament, le gouvernement a recours à une formule provinciale qui dispose de votre succession et nomme des personnes pour assumer des responsabilités clés comme exécuteur testamentaire ou tuteurs. Leur formule pourrait laisser pour compte des personnes qui vous sont chères, des organisations que vous aimeriez soutenir ou encore nommer des personnes que vous n’auriez pas choisies pour s’acquitter de tâches importantes. Décéder sans testament a des conséquences fâcheuses pour votre entourage : délais, dépenses et beaucoup de stress, qui s’ajoutent à une épreuve déjà difficile.

PRÉVOIR UN LEGS À OSTÉOPOROSE CANADA

Un don testamentaire, ou legs, est un cadeau que vous laissez à une œuvre de bienfaisance, à une école ou à une organisation sans but lucratif. Ce don peut être une part d’une propriété, un montant en espèces ou un pourcentage de votre succession. Un don testamentaire permet à Ostéoporose Canada de poursuivre sa mission vitale de sensibiliser les individus et les communautés à la santé des os, à la réduction des risques d’ostéoporose et aux traitements, de favoriser l’autonomisation et de soutenir les personnes atteintes d’ostéoporose. Même un petit don peut faire une énorme différence après votre départ.

Rearview shot of a young woman assisting her senior father walk at the park

COMMENT LES DONS TESTAMENTAIRES PEUVENT-ILS AIDER DES ORGANISATIONS COMME OSTÉOPOROSE CANADA?

Selon un sondage AngusReid commandé par Willful, seulement 12 % des Canadiens planifient un legs à une œuvre de bienfaisance dans leur testament. Willfil déploie des efforts considérables pour augmenter ce nombre! Depuis le lancement de Willful, plus de 7000 legs à des œuvres de bienfaisance ont été prévus, représentant plus de 30 millions de dollars,  et ce, juste en dons en espèces. En prévoyant un legs, vous laisserez en héritage un précieux appui à plus de deux millions de Canadiens atteints d’ostéoporose.

Pour en savoir plus sur un legs à Ostéoporose Canada, cliquez ici.

COMMENT FAIRE UN DON TESTAMENTAIRE À OSTÉOPOROSE CANADA?

Les gens ont souvent tendance à penser qu’un legs testamentaire est un processus long et compliqué. En rédigeant votre testament au moyen de l’outil Willful, les dispositions pour faire un legs testamentaire à Ostéoporose Canada se font en seulement quelques clics. Après la section « Dons spéciaux » prévue pour l’attribution de biens immobiliers ou de montants forfaitaires en espèces à des bénéficiaires, vous trouverez notre section « Dons de bienfaisance » qui permet d’attribuer une somme forfaitaire à Ostéoporose Canada ou à une autre œuvre de bienfaisance de votre choix!

Faire un legs à Ostéoporose Canada est tout simple.

Portrait of an Asian man standing in the park with his parents. The son is in the middle, with his arms around his parents shoulders. They are looking at the camera, smiling.

Si vous préférez laisser un pourcentage de votre héritage résiduel, vous pouvez ajouter une œuvre de bienfaisance comme bénéficiaire. (Votre héritage résiduel consiste en tout ce qui reste après le règlement des dettes, de l’impôt et la distribution de tous les dons précisément attribués).

Utilisez le code promo suivant pour profiter d’un rabais de 20 $ sur un forfait Willful : OSTEO20

Travailler avec un conseiller juridique

Si vous choisissez de travailler avec un conseiller juridique et/ou un planificateur financier pour inclure Ostéoporose Canada dans votre testament, nous vous invitons à prendre contact avec nous pour en savoir davantage sur les différentes façons de faire un don planifié.

Rédiger votre testament à l’aide de Willful

Willful est un outil virtuel simple et sécuritaire qui vous guidera, étape par étape, dans la rédaction de votre testament.

Si vous consultez un conseiller juridique ou un planificateur financier, voici les renseignements à lui fournir lors de votre rendez-vous :

Raison sociale officielle : Ostéoporose Canada

Numéro d’enregistrement de l’organisme de charité : 89551 0931 RR 0001

Personne-ressource : Tracie Napoli, directrice, développement des fonds et communications marketing

Téléphone : 416 696-2663 / 1 800 463-6842, poste 2286 Courriel : tnapoli@osteoporosis.ca

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Le voyage et l’ostéoporose – Partie 1

Avec l’allègement des restrictions dues à la pandémie, vous commencez peut-être à songer à voyager. La réalité d’aujourd’hui veut qu’en plus de tenir compte de l’ostéoporose dans vos plans de voyage, vous deviez aussi vérifier les restrictions et protocoles à respecter en lien avec la COVID-19.

Avez-vous vérifié les exigences de vaccination pour entrer dans une autre province ou un autre pays? Par exemple, avez-vous besoin d’un passeport vaccinal ou de tests de dépistage avant de partir ou en revenant au Canada? Comme les mesures concernant le voyage sont appelées à changer au fur et à mesure que la pandémie évolue, assurez-vous d’obtenir les toutes dernières informations sur les exigences en vigueur en vérifiant le site Web du gouvernement du Canada à https://travel.gc.ca.

Il est possible de voyager avec l’ostéoporose de façon sécuritaire et agréable, mais il y a des précautions à prendre en plus de celles associées à la pandémie.

Avant tout!

Établissez clairement vos limites, vos capacités et vos besoins physiques et médicaux. Ce bilan lucide vous aidera à choisir une destination et des moyens de transport qui vous conviennent. Considérez les services d’un agent de voyage pour vous aider à la fois à planifier et à réserver des prestations de voyage qui correspondent à tous vos besoins. L’agent de voyage ou vous-même devez veiller à contacter la compagnie de transport (avion, train, croisière ou autre), le voyagiste et/ou les hôtels pour vous assurer que tous comprennent bien vos besoins particuliers et sont en mesure de vous fournir les services nécessaires.

Votre médecin peut aussi vous aviser des vaccins obligatoires (autres que ceux contre la COVID) pour votre voyage ou des rappels de vaccins antérieurs dont vous pourriez avoir besoin. Certains vaccins exigent plusieurs doses s’échelonnant sur six mois, alors entreprenez cette démarche longtemps à l’avance plutôt qu’à la dernière minute.

Gardez la documentation concernant chacune des étapes de votre voyage. Les normes d’accessibilité varient d’un pays à l’autre, alors préparez-vous à décrire en détail tout le soutien ou les éléments dont vous pourriez avoir besoin. Par exemple : aide et fauteuil roulant à l’aéroport, plus de place pour les jambes dans l’avion, un siège côté couloir, repas spécial, etc.

Prenez une assurance voyage et de frais médicaux, car les soins médicaux à l’étranger peuvent être prohibitifs. Lorsque vous contractez votre assurance, assurez-vous de comprendre les restrictions de protection en fonction de l’âge et des maladies préexistantes. Prenez rendez-vous pour un examen médical bien avant votre départ afin de réduire les risques de changement à votre médication ou à vos traitements juste avant votre départ.

Vous aurez aussi besoin d’une assurance annulation, car il y a toujours un risque qu’un accident survienne et vous contraigne à changer vos plans.

La toute puissante liste

Il n’est jamais trop tôt pour dresser une liste détaillée de tout ce dont vous aurez besoin. Conservez un dossier comprenant vos documents importants, les coordonnées de vos contacts, vos papiers d’identité et vos documents de voyage. Si vous comptez sur votre téléphone intelligent pour emmagasiner et gérer ces fichiers, n’oubliez pas que certains pays offrent seulement un accès limité à l’internet, réduisant votre capacité à utiliser votre téléphone. Emportez avec vous une copie papier de la documentation la plus importante.

Faites une liste de tous les articles du quotidien qui vous sont nécessaires et pensez à comment les paqueter dans votre valise de façon à ce qu’ils vous soient facilement accessibles pendant le voyage. Par exemple, y a-t-il des dispositifs spéciaux qui vous sont d’une aide dans la cuisine, la chambre à coucher, la salle de bain ou la voiture?

1) Dispositifs d’aide à la mobilité – Avez-vous besoin d’une canne, d’un déambulateur ou d’un fauteuil roulant en tout temps ou seulement lorsque vous avez de longues distances à parcourir, par exemple dans un aéroport ou dans un terminal de bus ou de train? Évaluez la surface du terrain à destination – est-il plat, asphalté, à pavés, y aura-t-il beaucoup d’escaliers? Y aurez-vous accès à l’aide d’un déambulateur ou d’un fauteuil roulant?

La plupart des aéroports et entreprises de voyage sont en mesure de vous procurer un fauteuil roulant ou d’autres services d’aide à la mobilité. Contactez la compagnie aérienne, ferroviaire ou de bus à l’avance si vous avez ponctuellement besoin de ce service.

Si vous avez toujours recours à un dispositif d’aide à la mobilité, songez à l’amener avec vous. Vous devez contacter le transporteur longtemps à l’avance pour vérifier si cela est possible, surtout s’il s’agit d’un déambulateur ou d’un fauteuil roulant, car ces appareils prennent de la place et exigent un lieu d’entreposage pendant le voyage

Si c’est parce que vous vous fatiguez vite que vous avez besoin d’un tel dispositif, un modèle pliable de canne ou de chaise légère peut s’avérer très utile, car les centres d’attraction touristique font souvent l’objet de longues files d’attente. Ces articles sont offerts dans des magasins spécialisés en soins de santé à domicile et/ou dans des boutiques de camping et plein air.

Si vous avez besoin d’une pince longue pour atteindre ou ramasser des objets, n’oubliez pas de l’apporter; il s’agit d’un outil indispensable au quotidien. Sachez qu’il existe des modèles pliables sur le marché.

2) Appuis pour le cou et le dos – Si votre voyage comprend un long vol ou un long trajet en bus ou en train et que vous souffrez du dos ou du cou, pensez à apporter un soutien portable pour votre dos qui serait compatible avec votre siège, ainsi qu’un oreiller de voyage incurvé pour soutenir votre cou. Ces accessoires sont offerts dans presque tous les magasins de soins à domicile.

3) Lampe de poche – Une lampe de poche peut vous aider à arpenter une rue ou une pièce que vous ne connaissez pas. Une petite lampe de poche ou lampe de lecture peut également servir à parcourir un livre ou un menu quand l’éclairage n’est pas adéquat. N’oubliez pas d’amener des piles en réserve.

4) Chaussures – Une paire de chaussures confortable et qui offre un soutien ferme constitue le compagnon indispensable de tout voyageur. Équipez-vous de souliers ou de sandales à talons bas munis d’une bonne semelle de caoutchouc. Veillez à ce que votre pied ne glisse pas hors de la chaussure. Si vous vous achetez des chaussures neuves, portez-les plusieurs fois avant de voyager afin de vous assurer qu’elles vous font bien et qu’elles sont confortables.

5) Bagage – Voyagez léger, autant que possible. Mieux vaut prendre deux valises légères qu’une seule, plus lourde. Choisissez des valises munies de roulettes et de longs manches, plus faciles à manipuler, tant pour enregistrer en soute qu’en cabine.

6) Médicaments

a) Assurez-vous de prendre avec vous une réserve suffisante de tous vos médicaments, vitamines et autres suppléments. Apportez-en pour toute la durée de votre voyage et même quelques jours de plus, au cas où vous auriez à changer vos plans. Vous devez transporter vos médicaments dans leurs bouteilles originales, dûment étiquetées et conditionnées.

b) Si votre provision de médicaments et de suppléments est volumineuse et difficile à organiser, demandez à votre pharmacien de les mettre dans un emballage-coque (plaquette alvéolée) étiqueté(e). Les médicaments sous ordonnance dûment étiquetés par la pharmacie faciliteront votre passage aux douanes, tandis que les contenants vierges de pilules « mystère » ne vous rendront pas service.

c) Une note de votre médecin peut aussi aider aux douanes ou tous autres points de sécurité, surtout si vos médicaments comportent des substances contrôlées, comme des somnifères ou des opiacés antidouleurs, ou si vous avez besoin de transporter des seringues pour administrer de l’insuline ou des médicaments injectables comme ForteoMD, ProliaMD ou EvenityMD. Si votre voyage intervient avec l’administration de votre Prolia, demandez à votre médecin si vous pouvez le prendre avant ou après votre voyage. S’il intervient avec l’administration d’Evenity, parlez-en à votre médecin.

d) Accordez un soin particulier à vos médicaments liquides. Sans identification adéquate – l’étiquette d’ordonnance originale et cette note du médecin – vos médicaments liquides pourraient ne pas franchir les douanes avec vous.

e) Vos médicaments doivent-ils être conservés au frais? Amenez une petite glacière avec sachet réfrigérant. Il se peut qu’à bord de l’avion, on vous permette de placer vos médicaments dans un réfrigérateur et votre sachet réfrigérant au congélateur. Veillez à vous enquérir à l’avance auprès de la compagnie aérienne pour savoir si ce service est offert. La plupart des hôtels disposent, quant à eux, de petits réfrigérateurs.

f) Il vous faut transporter tous vos médicaments sur vous, soit dans votre sac à main ou dans votre valise en cabine. Cela évite tout problème en cas de délai ou de perte des bagages.

g) Dressez une liste des noms, adresses et coordonnées de tous vos professionnels soignants, y compris le pharmacien, ainsi que ceux des membres de votre famille – et gardez cette liste sur vous en tout temps. Amenez également un bref récapitulatif de vos renseignements médicaux, y compris une liste de vos allergies, si vous en avez. N’oubliez pas toute information de la Fondation canadienne MedicAlert.

h) Pour toute question ou préoccupation à propos de directives pour voyager avec des médicaments, contactez votre transporteur aérien pour convenir des détails.

7) Coordonnées en cas d’urgence et info assurance – Portez sur vous les détails d’assurance et les coordonnées en cas d’urgence et laissez une copie de cette liste chez vous, à vos amis ou à un proche. Prenez les dispositions auprès d’un proche pour que vous puissiez contacter cette personne si jamais il vous arrivait de perdre un billet d’avion, votre passeport ou votre portefeuille. N’oubliez pas que les téléphones ne fonctionnent pas nécessairement ailleurs comme au Canada. Vous pourriez aussi noter au préalable les coordonnées de l’Ambassade du Canada à destination.

Source : RCPO, le Réseau canadien des patients atteints d’ostéoporose est le volet dédié aux patients d’Ostéoporose Canada. Abonnez-vous à Solides à l’os, l’infolettre du RCPO.

Nomination d’une nouvelle présidente du Conseil consultatif scientifique : Dre Rowena Ridout

Rowena Ridout

Dre Rowena Ridout, endocrinologue, est la nouvelle présidente du Conseil consultatif scientifique (CCS/SAC) d’Ostéoporose Canada. Active au sein du Conseil consultatif scientifique depuis 2010, Dre Ridout est aussi membre du conseil d’administration d’Ostéoporose Canada et elle participe à l’élaboration des nouvelles Lignes directrices canadiennes de pratique clinique en matière d’ostéoporose. Elle a siégé à de nombreux comités du CCS et a été conseillère médicale auprès du RCPO (Réseau canadien des patients atteints d’ostéoporose).

Dre Rowena Ridout est endocrinologue à l’Hôpital Western de Toronto et médecin membre du personnel du programme de lutte contre l’ostéoporose relevant du University Health Network (UHN) et de l’Hôpital Mount Sinaï (MSH). Elle a reçu sa formation médicale de premier et deuxième cycles à l’Université de Toronto. En plus de ses recherches cliniques sur l’ostéoporose qui portent sur la constitution et le maintien d’une masse osseuse optimale ainsi que sur le traitement de l’ostéoporose cortico-induite chez les garçons atteints de la dystrophie musculaire de Duchenne, Rowena Ridout intervient à la clinique de fractures. Dans le cadre de son engagement universitaire, elle se consacre à l’enseignement comme professeure adjointe en médecine à l’Université de Toronto.

Ostéoporose Canada et son Conseil consultatif scientifique tiennent à souligner l’important travail accompli par Dre Sandra Kim à la direction du Conseil consultatif scientifique de 2018 à 2021 et à lui exprimer leur profonde reconnaissance.

Souhaitons la bienvenue comme présidente à Dre Ridout!

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